La Trilogie inconsciente, un livre, un concept

Véronique Salman

Psychanalyste, coach, enseignante, consultante,
auteure, conférencière et TEDx speaker

Mon activité et la pratique de mon métier, passent par l’écriture. Source inépuisable de joies, la transposition de mes réflexions, organisée en chapitres, m’aide à struturer ma pensée. Mes travaux d’observation peuvent ainsi trouver un creuset d’expression et de synthèse. Mon inspiration est intarissable et ce, depuis les bancs de l’école primaire.

Ainsi, tout ce que je produis vient de l’écriture : Webinaires, conférences, articles, interviews et littérature. Alors, merci de m’honorer de votre lecture.

Écrits littéraires

La Trilogie inconsciente, un livre, un concept

Parution janvier 2020

La Trilogie inconsciente,
la comprendre pour aller mieux

Sorti en pleine pandémie mondiale de COVID 19, le livre consacré à la Trilogie inconsciente est resté discret, faute de librairies ouvertes, de salons littéraires et de conférences à organiser.

Aujourd’hui, il émerge de son long silence et s’affiche comme, à la fois, un concept et un ouvrage. Concept parce qu’il théorise, de manière simple, la question des erreurs répétitives. Ouvrage car il rapporte cinquante cas réels de patients, permettant ainsi de comprendre à quel point la reproduction de nos souffrances est courante.

Dans ce livre de 268 pages, publié en auto-édition, vous trouverez les explications à vos souffrances et la raisons pour laquelle vous les reproduisez inconsciemment. Avis aux éditeurs qui le trouveront intéressant et bonne lecture à vous tous !

Dessin de la trilogie inconsciente
Ce dessin, conçu et réalisé par Sylvie Faur, présente la dualité de certains parents, à la fois aimants et disqualifiants. Car, soucieux de préserver la hiérarchique du système familial, ils cultivent l’idée de savoir mieux que leurs enfants ce qui est bon pour eux. Ces derniers déplorent cette attitude infantile de Toute-puissance, espérant une reconnaissance légitime. Cette attente reste vaine.
La Reine de la Ruche, en dessin
Ce dessin, conçu et réalisé par Sylvie Faur, illustre la Reine de la ruche, mère omnipotente, omnisciente. Elle règne sur le champ domestique, la vie des enfants, les relations sociales. Elle sait être partout, veut tout savoir et, surtout, avoir toujours raison. Le concept a été inventé pour permettre aux patients de décrire le système toxique dans lequel ils peuvent avoir grandi.
Véronique salman, à sa table d'écriture

En cours de rédaction

Le mea culpa parental,
tant attendu

C’est le thème de mon nouveau livre. Il est en cours de rédaction. Cette fois, il s’agit de démontrer qu’une difficulté relationnelle entre parents et enfants peut se résoudre si le ou les parents apprennent à faire amende honorable. Malheureusement, ce mea culpa ne vient généralement pas. il faut une psychanalyse pour l’exprimer. Sans prise de conscience, l’enfant devenu adulte cesse de l’espérer.

Consentir à éprouver des regrets officiels sur un un comportement, une réaction, une histoire douloureusement vécu par l’enfant, lui permet de gagner en estime de lui. Cette reconnaissance de sa souffrance, par un aveu de défaillance, une incompréhension, une négligence répétée, restaurera les relations altérées.

Pour poursuivre la rédaction de cet ouvrage, j’ai besoin de vos témoignages. Dites-moi les difficultés que vous avez vécues avec vos parents et ce que vous aimeriez entendre d’eux. Comme, par exemple, le témoignage d’Isabelle. Voilà ce qu’elle m’écrit :

« Quels parents font leur mea culpa ? Et, d’ailleurs, le souhaitent-ils ? Ma tante ne l’a jamais fait auprès de mes deux cousines, ma marraine avec son fils, mon autre tante auprès de ses fils, mon oncle avec sa fille. Et je pourrais, a priori, vous citer tous ces enfants de mon entourage proche ou lointain, qui ont des soucis avec leurs parents. Ils ont tous passé des années sans se voir et certains ne se fréquentent toujours pas.

Le mea culpa parental, c’est  » The sujet « . Sans penser à faire de plates excuses, les parents disent : » j’ai fait du mieux que j’ai pu  » ;  » ce n’est pas ma faute  » ;  » tu ne m’as pas aidé non plus  » ;  » mon enfance n’a pas été facile  » ;  » on n’apprend pas à être parent  » ;  » j’étais trop jeune  » ;  » tu ne peux pas comprendre  » ;  » je ne suis pas tout seul  » ;  » il y en a d’autres plus malheureux  » ;  » tu verras si tu feras mieux quand tu seras à ma place  » ;  » tu n’as pas à te plaindre « … Jusqu’au terrible  » mais, regarde ce que tu es devenu ! « , qui anéantit le peu d’estime de soi restant disponible. Ces phrases-excuses, à la forme quasi toutes négatives, se transforment en œillères et toutes les familles sont concernées.

Ça me fait penser aux criminels ou délinquants sauf que, pour des parents… immunité garantie ! Leur prison leur est invisible. Personne ne leur dit qu’ils ont fauté. Ils ne se sentent coupables de rien ou, tout au plus, ils évoquent l’idée de  » quelque chose  » qui n’aurait pas marché dans leur système éducatif. Sans vraiment chercher à approfondir. Ils font vivre leurs enfants dans une société sans accompagnement et sévissent sans aucune contestation, aucun contre-pouvoir. Et je ne parle même pas des parents qui pensent avoir bien fait parce que rien de leurs sévices ne se voit et que rien ne se dit.

En fait, le mea culpa parental ne peut se produire qu’après une psychanalyse car il faut savoir se remettre en question, accéder à une conscience de ce que l’on a produit dans la relation avec l’enfant. Or, ça n’arrive jamais dans la vraie vie, enfin dans une vie sans psychanalyse. Je voudrais bien savoir comment bien faire un bon mea culpa et comprendre si, une fois posé, il est sincère. S’il a été bien perçu. S’il a porté ».

Articles à lire sur ce site

Covid, nier ou accepter

Covid, nier ou accepter

Faire en douce, faire quand même. Ne pas se conformer aux bonnes pratiques, ne pas obéir comme un mouton, ne pas se laisser dicter sa loi. Ne pas… ne pas… L’individualisme s’hypertrophie souvent dès l’arrivée d’un risque de frustration. Individualisme doublé d’un...

lire plus
Obéir ou se révolter

Obéir ou se révolter

Faire en douce, faire quand même. Ne pas se conformer aux bonnes pratiques, ne pas obéir comme un mouton, ne pas se laisser dicter sa loi. Ne pas… ne pas… L’individualisme s’hypertrophie souvent dès l’arrivée d’un risque de frustration. Individualisme doublé d’un...

lire plus
COVID, réhabiliter l’attentisme

COVID, réhabiliter l’attentisme

Il est un mot qui mériterait d’être réhabilité. Trop facilement associé à l’immobilisme, le concept de l’attentisme s’est dégradé au fil du temps. Il n’est pas bon de s’avouer ainsi. « Je suis trop attentiste », m’a dit récemment l’un de mes patients, Patrick J. Que...

lire plus
S’accomplir dépend de nous seuls

S’accomplir dépend de nous seuls

De tous les vœux de bonne année que j’ai pu entendre et recevoir en ce début 2019, je retiens la santé. Ça peut servir ! Mais je m’interroge sur ce « Bonne et heureuse année ». Cette croyance en l’amour et la réussite… Ce que l’on espère sempiternellement pour soi et...

lire plus
L’amour, la réussite ? Je veux mieux…

L’amour, la réussite ? Je veux mieux…

Or, cela fait belle lurette que j’en ai fini de l’amour et de la réussite. Non que j’en sois privée, bien au contraire. Je m’en estime richement dotée. Je me suis créée ma vie et m’en trouve comblée. Je souhaite cependant que l’on cesse de considérer l’amour et la réussite comme des critères, les vrais, les seuls qui vaudraient la peine de mener une quête existentielle.

lire plus
Le rôle secret des accidents

Le rôle secret des accidents

J’espère parvenir à vous démontrer la puissance de la psychanalyse dans cette histoire de doigts coincés dans une portière. Démontrer, parfois, fait partie de ma pratique. Avec certains patients, il est préférable d’argumenter, de rester logique. Avec cette patiente-là, Véronique C., je sais qu’il me faudra être très rationnelle, précise, pour créer en elle une prise de conscience des conséquences psychosomatiques de ses actes. Car, quand Véronique C. veut exprimer quelque chose, c’est par son corps qu’elle le dit. Et ça, depuis longtemps.

lire plus
La plainte stratégique

La plainte stratégique

La plainte, je la vois venir à des kilomètres. La sempiternelle plainte de ma mère a suffisamment résonné en moi pour que je lui donne une consistance stratégique. Car oui, la plainte est stratégique. Elle sert à se rendre audible auprès des proches, famille ou...

lire plus
Les rêves nous parlent

Les rêves nous parlent

« La nuit dernière, j’ai rêvé que j’avais une fuite dans mon toit ». Encore faudrait-il que Bernard B., un patient de 46 ans venu pour surmenage, m’ait évoqué auparavant une quelconque maison, une bâtisse, un immeuble, pour que j’établisse directement un rapport avec ce qui l’encombre pendant son sommeil. « Une fuite dans votre toit »…

En réalité, il n’y a aucune raison tangible de s’inquiéter de sa maison. Elle n’entre pas dans ses états d’âme. Il n’en parle pas, il n’en fait pas un sujet. Je me dis alors que, de manière symbolique, son « toit » serait le toit de sa personne, en d’autres termes sa tête. Une fuite dans sa tête ? Aurait-il oublié quelque chose de nature à le mettre en péril, le confronter à son manque de rigueur, sa désorganisation chronique. Lui qui s’agite tout le temps, lui qui manque de souffle, lui qui dépense tant d’énergie à se surpasser, à se dépasser, à compenser ses approximations notoires.

lire plus
La fin d’un long silence

La fin d’un long silence

Je veux incarner l’expressivité, y compris dans un domaine, la thérapie analytique, où le silence a longtemps prévalu. Je serais bien en peine si je devais inciter à l’expression orale, enfermée dans mon propre silence. J’ai rapidement souhaité marquer une rupture...

lire plus
WordPress Cookie Notice by Real Cookie Banner